Grimper pour se retrouver : ma définition de la grimpe arboricole
La grimpe arboricole, telle que je la pratique, est bien plus qu’une activité physique. C’est un chemin de reconnexion à soi, à son corps, à la nature et au vivant. Il ne s’agit pas ici d’escalade sportive avec baudrier et corde, mais d’une approche sensible, instinctive, à mains et pieds nus, dans une relation directe avec l’arbre. J’ai développé cette pratique en lien étroit avec mon métier d’ostéopathe, notamment mon travail sur les fascias et la libération des douleurs anciennes.
Je m’inspire de plusieurs courants comme Tarzan Movement fondé par Victor Manuel ou le Parkour Primal de Léo Urban. J’ai construit un petit spot d’entraînement en bois chez moi, à Saint-Hilaire-Peyroux, avec les ressources de la forêt alentour. C’est ici, en pleine nature, que je propose une pratique accessible, progressive et « sécurisée » par la faible hauteur.
Mon but : t’accompagner à retrouver ta verticalité, ta liberté de mouvement, ton instinct profond. Et peut-être, tout simplement, ta joie d’être vivant.

Grimper dans les arbres, ça résonne pour toi?
Tu ressens l’envie de bouger autrement, de sortir des cadres habituels, de retrouver ton corps ? Tu sens un appel de l’enfance, un élan sauvage, mais aussi une envie d’écoute et de conscience ? Alors cette pratique est pour toi.
La grimpe arboricole s’adresse à toutes les personnes, peu importe leur condition physique, qui ressentent le besoin de se reconnecter à elles-mêmes, à la nature, et à leurs sensations profondes. Celles qui cherchent à guérir en profondeur, à dépasser de vieilles peurs, à transformer leur rapport au corps, au risque, à la confiance.
Tu n’as pas besoin d’être un sportif dans l’âme. Juste d’avoir un corps, une envie sincère d’explorer, et de respecter tes limites. Beaucoup trouvent ici un espace pour se remettre en mouvement en douceur. D’autres ont envies de se développer, de se dépasser, c’est également possible.
Grimper, c’est réveiller ton instinct, ton âme d’enfant, ta force naturelle. C’est remettre ton corps en lien avec ton environnement, ressentir l’écorce sous tes mains, le vent sur ta peau. C’est un acte simple, mais puissant.
Pourquoi grimper ? Les bienfaits d’une pratique verticale
Ce que j’aime dans la grimpe arboricole, c’est qu’elle transforme en profondeur. D’abord, il y a les effets physiques : tu travailles tous tes muscles en synergie, tu retrouves force, endurance, souplesse, coordination, proprioception. Tu engages ton corps entièrement, dans des mouvements fonctionnels et naturels, qui sollicitent les chaînes profondes et les fascias. C’est une gymnastique intuitive et intelligente.
Mais ce n’est pas tout. La grimpe agit aussi sur le mental et l’émotionnel. Grimper te met face à tes peurs : peur de tomber, peur de ne pas y arriver, peur du vide. Et tu apprends à les apprivoiser. Tu apprends à t’écouter, à ressentir l’instant, à respecter ton rythme. Tu retrouves ton axe, ton ancrage, ta verticalité. Savoir écouter ses limites et les dépasser ou les respecter un peu au bon moment.
Et puis il y a la relation avec l’arbre. L’écoute de son énergie, de sa structure. C’est une rencontre vivante. Grimper, ce n’est pas juste grimper, c’est communier avec le vivant. Apprendre des arbres, lequel tient, lequel risque de casser, en fonction des essences, des maladies, du sol… Et ça, ça fait un bien fou.
Comment se déroulent les sessions ? Entraînement et exploration
Je propose deux types de sessions, que j’adapte selon les saisons, les lieux et les personnes présentes.
D’abord, les sessions d’entraînement. Elles ont lieu sur mon spot à Saint-Hilaire-Peyroux, que j’ai aménagé avec du bois local pour permettre un apprentissage progressif, sécurisant, à faible hauteur et dans la forêt à côté. On y apprend les bases : grimper en fluidité, développer la force des mains, du tronc, la conscience corporelle, la respiration, l’équilibre, les postures. On explore certaines technique : quadrupédie, brachiation, saut de précision, grimper un arbre sans branche. C’est aussi un espace pour rééduquer le corps, le remettre en mouvement, sans pression. Parfois nous jouons à « loup touche pied », évoluer sur la structure les yeux fermés…
Ensuite, les sessions d’exploration. Elles ont lieu en forêt, parfois sur des spots que je connais bien, parfois en itinérance. On grimpe plus haut, on joue avec les branches, on prend le temps d’écouter les arbres. Ces sorties sont plus libres, plus sauvages. C’est là que tu rencontres tes limites, tes peurs, mais aussi un profond sentiment de liberté.
Tu peux participer à une ou plusieurs sessions. Je propose aussi des accompagnements personnalisés pour ceux qui veulent intégrer la pratique dans leur chemin de soin.
Règles de sécurité : grimper libre, mais pas n’importe comment
Dans la grimpe arboricole, il n’y a pas de baudrier, pas de corde, pas de mousqueton. Il y a toi, ton corps, ton attention, et l’arbre. La sécurité ne repose donc pas sur un équipement, mais sur une posture intérieure : l’écoute, la progressivité, et la connaissance du vivant. Voici les règles que je transmets en début de session, pour que chacun puisse pratiquer en confiance, sans se mettre en danger inutilement.
-
Grimper pieds nus : tes pieds sont des capteurs sensoriels. Pieds nus, tu retrouves ton instinct, ta précision, ta mobilité. Tu ressens mieux l’écorce, l’humidité, l’adhérence. Bien mieux que n’importe quelle chaussure.
-
Connais-toi : grimper, c’est aussi se rencontrer. Connaître ta force dans les bras, ta souplesse, ta résistance à l’effort, tes peurs… C’est essentiel pour progresser en conscience. On ne cherche pas la performance, mais l’ajustement juste.
-
Connaître les arbres : certaines essences sont solides (hêtre, chêne, charme), d’autres beaucoup plus fragiles (bouleau, sapin, peuplier, aulne). Un minimum de connaissance botanique est indispensable. Et en cas de doute : on s’abstient.
-
Prendre appui à la naissance des branches : c’est la partie la plus solide. Évite de t’appuyer au milieu ou à l’extrémité d’une branche, qui peut casser plus facilement en lien avec la connaissance des arbres (c’est possible de le faire, dans certains contextes).
-
Privilégier la quadrupédie : sur une branche, se déplacer à quatre appuis (mains et pieds) t’offre bien plus de stabilité qu’en bipédie. En cas de déséquilibre, tu peux te rattraper plus facilement.
-
Toujours penser à la descente : ne dépense pas toute ton énergie à monter. La descente demande encore de la lucidité et du contrôle. Anticipe-la avant de grimper plus haut.
-
Pas de passage risqué sans préparation : un saut entre deux arbres, une traversée engagée… ça s’anticipe. On ne tente pas une figure “par envie” ou “pour voir”, mais seulement si le corps est prêt, entraîné, disponible.
Ces règles ne sont pas là pour brider, mais pour offrir un cadre clair. C’est dans ce cadre que la liberté peut s’exprimer en toute sécurité.
Grimper toute l’année : au rythme des saisons
La grimpe arboricole ne s’arrête pas en hiver. Au contraire. Chaque saison offre une expérience unique. L’écorce gelée, le froid qui réveille, la pluie qui purifie, le soleil qui énergise… Je pratique toute l’année, et j’invite ceux qui le souhaitent à découvrir la beauté (et l’inconfort parfois) de ces différents états.
Je propose des sessions hebdomadaires ou toutes les deux semaines, en petit groupe. Cela permet une attention fine, un accompagnement adapté, et une vraie cohésion.
J’organise également des événements ponctuels : des ateliers lors de manifestations locales, des stages ou des rassemblements du collectif. C’est l’occasion de rencontrer d’autres grimpeurs, d’explorer de nouveaux lieux, de partager des expériences sensibles et humaines.
Prochain rassemblement le 15, 16 et 17 août 2025 !
Il n’y a pas de « bonne saison » pour commencer. Il y a juste un moment juste. Si tu sens l’appel, viens grimper avec moi.
Ce que disent ceux qui ont grimpé (Témoignages)
(Témoignages à venir)
Le lien au collectif Arboricol Movement : grimper ensemble, en conscience
Je ne grimpe pas seul. Je fais partie du collectif Arboricol Movement, un réseau international de pratiquants et de passionnés de la grimpe libre et consciente. Ensemble, nous explorons des manières de grimper respectueuses de l’arbre et du vivant, dans une démarche de partage, de bienveillance et d’écoute.
Le collectif est une force : il permet des rencontres, des échanges de pratiques, des événements partagés. Il m’a aussi permis de me former, de nourrir ma propre pratique, de grandir en tant que grimpeur et accompagnant.
En rejoignant une session avec moi, tu entres dans cet esprit. Celui d’une communauté ouverte, vivante, libre. Pas de compétition, pas de performance. Juste l’envie d’être là, ensemble, entre ciel et terre, dans les branches.
Si tu sens l’appel de l’arbre, de ton corps, de ta liberté, alors rejoins-moi pour une session de grimpe arboricole en Corrèze.